L’actu Webpromo,
toutes les news du moment…
“Bleu” est le premier EP solo de Benjamin Cotto. 35 ans. Cinq titres.
Il a tout fait : paroles et musiques. Spectres et refrains. Il a travaillé avec son ami, arrangeur et réalisateur, Giacomo Lecchi D’Alessandro. Antoine Gaillet et David Mestre, à la réalisation et au mix également conviés. Ce disque, il le travaille au corps et à l’âme depuis deux ans. Deux ans et toute une vie pour être tout à fait précis.
« J’aime cette couleur, j’aime le bleu de la mer, du ciel, dans les yeux d’une femme. Et la plupart des femmes pour lesquelles j’ai écrit ces chansons ont les yeux bleus. »
Benjamin a peut-être voulu se prouver, se (re)trouver. Sans filet et avec une certaine ferveur.
« Je voulais avoir à nouveau les mains dans le cambouis, faire tout tout seul. Me mettre en danger. Comme aux débuts de Lilly Wood, quand on créait dans cette chambre de bonne. Retrouver une spontanéité, une instantanéité. »
Toutes ces chansons, c’est d’abord au piano que Benjamin Cotto les a façonnées. Sur un Wurlitzer qu’il a acheté pour l’occasion. Benjamin Cotto est un admirable collectionneur de fantômes. Et il y a sa voix. Grave et secrète, celle d’un ogre et d’un conteur.
Benjamin est de ces hommes qui ont besoin de vivre une histoire pour pouvoir ensuite la raconter, avec des notes ou des images. Provocation. Narration. Incarnation.
Il y a des peintres que des montagnes, des villes, des fleurs obsèdent. Chez Benjamin Cotto, ce sont les femmes, indéniablement. Elles sont plusieurs à chanter à ses côtés : Marine Quéméré, Margaux De Fouchier, Manon Leloup, Sarah Bouakline Le Scouarnec…
Ce n’est pas un énième disque troupier de post-crooner au narcisse brûlé, non, mais bel et bien plutôt celui d’un homme qui préfère les songes, l’élégance, l’amour quand il ne triche pas, quitte à chialer des larmes de sang.
On tourne les pages de « Bleu ». On plonge sans crainte.
Album : Bleu - Sortie Automne 2021